Ce nouveau quatuor à cordes marque un retour vers une écriture plus structurée mais toujours libre. Il s'inscrit dans la continuité du premier quatuor, tout en allant plus loin dans le dépouillement. L'œuvre explore des tensions lentes, des frottements harmoniques, des respirations longues. C’est une musique du temps intérieur, étirée mais tendue, entre silence suspendu et vibration retenue.
Ce quatuor ne cherche pas à séduire l’oreille, mais à l’ouvrir. Il est un territoire intérieur, un espace lent à traverser. L’auditeur n’est pas guidé, mais laissé libre — s’il accepte de ralentir, malgré le tempo initial plus rapide.