Cette sonate réunit la flûte, le violon et le violoncelle dans une écriture intimiste, fluide et épurée. Composée dans une esthétique libre, elle alterne lignes mélodiques suspendues, jeux de timbres et silences expressifs. Ni tonale ni atonale, elle explore un espace intermédiaire où chaque instrument dialogue à égalité, sans hiérarchie ni accompagnement figé. La forme, souple et ouverte, laisse émerger une vibration intérieure qui ne cherche pas à séduire mais à exprimer.
Contrairement à ma précédente sonate pour piano, où j'avais simplement retranscrit une œuvre composée dans le passé, cette pièce a été créée entièrement dans l’instant, sans appui préalable. Chaque note, chaque respiration est née d’une écoute directe, dans une disponibilité totale à ce qui s’imposait à l’instant T