Sonate” vient de sonare — “faire sonner”.
Ici, pas de discours, pas de démonstration.
Juste un fil — tendu, net, sans reprise — où le violon avance seul, sans ornements.
Chaque silence compte.
Chaque durée respire.
Ce n’est pas une pièce pour briller, mais pour faire entendre ce qui passe quand on ne cherche plus à séduire.
Cette sonate ne raconte rien. Elle trace. Elle suit un souffle intérieur, comme un monologue sans mot, où le violon ne cherche ni harmonie, ni effet — seulement à rester fidèle à la ligne qui le traverse.